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Temps fort sur les violences intrafamiliales en Haute-Gironde

Retrouvez la présentation du temps fort sur les violences intrafamiliales en cliquant ici.

Le vendredi 10 novembre 2023, le Contrat Local de Santé de la Haute-Gironde et la communauté de communes de l’Estuaire ont organisé un événement autour des violences intrafamiliales qui a réuni plus d’une centaine de participants.

La salle des fêtes de Saint-Ciers-sur-Gironde a ouvert ses portes à 14h pour les professionnels du secteur. Des stands avaient été installés dans la salle des fêtes tenus par plusieurs structures qui oeuvrent dans la lutte et la prise en charge des violences intrafamiliales sur le territoire : Vict’Aid, l’ARPE, l’association Rêv’Elles, le Réseau Périnatalité de Nouvelle-Aquitaine et l’Unité Médico-Judiciaire de proximité de Libourne.

Le boxing club de St Ciers sur Gironde est également intervenu pour faire une démonstration de self défense. De nombreux professionnels se sont prêtés à l’exercice et ont apprécié l’intervention de l’association.

Crédit photo : Communauté de communes de l’Estuaire

Les professionnels ont ensuite pu assister à une table-ronde sur la question des auteurs de violences intrafamiliales. 10 intervenants ont ainsi pu aborder la question du profil des auteurs de violences conjugales et sexuelles, de leur accompagnement et du rôle de la justice. Ce débat animé par Mélissa Mathé, coordinatrice du Contrat Local de Santé de la Haute-Gironde et Sylvie Martin, directrice générale des services de la Communauté de Communes de l’Estuaire a permis de questionner les intervenants sur le profil des auteurs de violences.

Crédit photo : Communauté de communes de l’Estuaire
Crédit photo : Communauté de communes de l’Estuaire

Nous avons ainsi appris que les femmes peuvent également être auteures de violence, souvent dans le cadre de violences sexuelles sur mineurs, que les histoires d’incestes sont encore trop tu sur notre territoire, que la majorité des auteurs ont souvent des traits de personnalité qui se rejoignent mais pas de profil psychiatrique défini (seulement 5% des suivis), qu’il manque des lieux d’hébergement pour les auteurs, que ces auteurs ont parfois été victimes eux-mêmes de violences physiques, sexuelles étant plus jeunes ou encore que la justice peut se révéler une arme efficace pour faire cesser tous comportements de violence au sein des familles.

Les interventions étaient de qualité et ont permis aux professionnels présents de mieux comprendre le fonctionnement des auteurs. L’objectif de cette rencontre était de faire prendre conscience aux professionnels que la lutte contre les violences concerne le soutien aux victimes mais aussi la prise en charge des auteurs pour éviter les récidives.

Dans un deuxième temps, la soirée a permis de sensibiliser le grand public à la question des violences intrafamiliales grâce à la diffusion du film « L’amour et les forêts » de Valérie Donzelli qui raconte l’histoire d’une femme cultivée et indépendante financièrement qui tombe petit à petit sous l’emprise de son mari violent.

Il y a eu beaucoup de visages émus dans la salle à la fin de la projection. Puis Charlotte Wagnon, psychologue au Centre Hospitalier de Blaye, et Clarisse Lavergne, Intervenante Sociale en Gendarmerie de Vict’Aid, ont pris la parole pour interroger les spectateurs sur leurs ressentis et échanger avec eux sur quelques idées reçues autour des violences intrafamiliales. Dans l’assemblée, on a retrouvé des professionnels, du grand public mais aussi des femmes victimes de violences.

La journée s’est terminée par un moment convivial pour échanger sur ce sujet pesant mais pourtant essentiel à aborder. La lutte contre les violences intrafamiliales se poursuit et d’autres événements sont prévus dès l’année prochaine.

Découvrez nos outils pour lutter contre les violences intrafamiliales : cliquer ici.

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Soirée théâtre d’improvisation sur la santé mentale

Dans le cadre des Semaines d’Informations en Santé Mentale, le Contrat Local de Santé de la Haute-Gironde a organisé une soirée théâtre d’improvisation à Saint-Christoly-de-Blaye qui a réuni plus de 60 spectateurs.

Comédiens et professionnels de santé se sont mêlés le temps d’une soirée pour parler santé mentale et surtout pour tordre le cou à toutes les idées reçues qu’on peut entendre à ce sujet.

Le spectacle intitulé « Plus on est de fous, plus on rit » a été interprété par la compagnie Comme l’Animal. Cette dernière a ainsi pu improviser des saynètes autour de l’addiction, de la schizophrénie, du psychotraumatisme, du suicide et de la dépression. Ces saynètes ont ensuite été décortiquées par l’oeil expert de professionnels de santé : Estelle Dargent, infirmière coordinatrice en psychiatrie et Alexandra Robin, psychologue libérale.

La soirée a mobilisé plus de 60 participants, petits et grands, qui ont rit, qui se sont émus, qui ont appris et bien plus encore.

Un temps convivial a été proposé à la fin de cette rencontre pour permettre au public d’échanger avec les professionnels de santé mais aussi les comédiens.

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Etude de la qualité de l’air dans les crèches de Haute-Gironde

Le 8 septembre dernier, les 4 communautés de communes de Haute-Gironde se sont réunies en présence de l’ADEME (Agence de la Transition Energétique) et de la MSA (Mutualité Sociale Agricole) pour signer une convention de coopération pour l’étude de la qualité de l’air dans les crèches publiques de Haute-Gironde.

Crédit photo : Philippe Rucelle

Mise en place d’une coopération à l’échelle de la Haute-Gironde

Début 2021, un groupe de travail composé des communautés de communes de la Haute-Gironde, de la Protection Maternelle Infantile (PMI) du Département, de l’IREPS et de la maternité du Centre Hospitalier de Blaye se mettait en place. Les premiers échanges ont permis de réaliser un état des lieux des pratiques liées à l’exposition des facteurs environnementaux néfastes à la santé. Bien que ce premier travail ait mis à jour une pratique avancée pour certaines collectivités, une disparité existe malgré tout ; et une insatisfaction perdure sur les résultats attendus via les labellisations privées du marché.

À la suite de ces réflexions, le groupe de travail a souhaité développer un projet commun à l’échelle de la Haute-Gironde qui puisse réellement répondre aux attentes du terrain en termes d’accompagnement, de formation et d’échanges de pratiques.

Porté par le Contrat Locale de Santé, le projet consiste en la réalisation d’une étude de la qualité de l’air et le développement d’un label à l’échelle de la Haute-Gironde. Ce projet, financé par l’ADEME, la MSA et les 4 communautés de communes sur 2 ans, répond ainsi aux objectifs que s’est fixé le Contrat Local de Santé à savoir :

  • Limiter l’exposition aux facteurs environnementaux néfastes à la santé (cosmétiques, produits d’entretien, perturbateur endocrinien, fournitures…).
  • Améliorer la qualité de l’air intérieur dans les structures petite enfance.
  • Sensibiliser les élus et les techniciens.
  • Introduire de nouvelles pratiques dans les structures d’accueil du jeune enfant.

Evaluation de la qualité de l’air

Des capteurs connectés vont permettre de mesurer les principaux indicateurs de l’air : température, humidité, pression atmosphérique, dioxyde de carbone, particules fines, … Une campagne de mesure composée de capteurs spécifiques aux Composés Organiques Volatils (COV) sera mise en place pour analyser de manière fine les différents COV présents dans l’établissement (formaldéhyde, benzène, …). Enfin, des campagnes de mesure de plastifiants (phtalates, bisphénol, …) et de pesticides (folpel, pyriméthanil, lindane, …) – en lien avec le projet Cépahges du CLS – seront organisées au sein des structures participantes.

Cette évaluation prévue fin 2023/début 2024 permettra d’identifier les facteurs de risques et définir les bonnes pratiques. Les professionnels disposeront d’une année complète pour mettre en place les recommandations formulées. Une nouvelle évaluation sera réalisée un an plus tard à la même période afin d’identifier les effets du plan d’action.

L’évaluation et l’accompagnement des équipes seront menés par Céline Issen (Mon Eco Logis), consultante en santé environnementale.

Les prochaines étapes ?

Les membres du projet souhaitent étendre ce travail en créant un label d’amélioration de la qualité de l’air dans les lieux d’accueil du jeune enfant. La construction de ce label a pour objectif d’harmoniser les pratiques dans les lieux d’accueil du jeune enfant. Ce label serait gratuit et pourrait être proposé à toute autre structure d’accueil du territoire type école maternelle, Maison d’Assistantes Maternelles, …

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Bilan du projet Regards Pluriels

Le bilan du projet Regards Pluriels a été présenté le jeudi 30 mars 2023 à Saint-Germain-de-la-Rivière devant plus d’une cinquantaine de participants. La journée a été riche d’échanges et de propositions, elle permet de clotûrer ce projet portée par le Réseau Santé Social Jeunes du Libournais en partenariat avec le Contrat Local de Santé Haute-Gironde.

Retour sur cette journée bilan dédiée à la santé mentale des jeunes !

Qu’est-ce que le projet Regards Pluriels ?

Le projet Regards Pluriels est né suite à la réponse à l’Appel à Manifestation d’Intérêt (AMI) de l’ARS Nouvelle Aquitaine dédié au développement de la prévention auprès des publics les plus fragiles impactés par la crise sanitaire.

Ce projet s’est développé sur le territoire du Grand Libournais et de la Haute-Gironde, qui correspond au territoire d’intervention de la psychiatrie de secteur (service Garderose du Centre Hospitalier de Libourne).

Nous avons choisi d’orienter notre action auprès des publics jeunes (11-25 ans) et de travailler sur les impacts psychologiques liés à l’épidémie de COVID19. Pour cela, nous avons réfléchi à plusieurs modalités d’actions à réaliser auprès des jeunes, des parents et des professionnels sur ces deux territoires :

  • Renforcement des actions de soutien individuel sur le territoire du Grand Libournais
  • Développement du soutien et des échanges collectifs
  • Espaces d’échange de pratiques professionnelles
  • Rétrospective vidéo du projet Regards Pluriels
  • Organisation de l’événement de clôture « Regards Pluriels : bilan et perspectives »

La journée « Regards Pluriels : bilan et perspectives » a permis de mettre en lumière l’ensemble des réalisations faites dans le cadre de ce projet.

Pour en savoir plus sur le projet : voir l’article du CLS.

Journée bilan et perspectives

Les partenaires du Libournais et de la Haute-Gironde sont venus nombreux pour assister au bilan du projet Regards Pluriels qui s’est tenu le jeudi 30 mars 2023 à Saint-Germain-de-la-Rivière.

La matinée a été consacrée au bilan des permanences psychologiques mises en place par le Réseau Santé Social Jeunes du Libounais dans le cadre du soutien individuel auprès des jeunes. La table ronde a permis de mettre en lumière le besoin de soutien psychologique indéniable pour ce public, dont l’état de santé mental s’est dégradé avec la crise sanitaire. Grâce au financement de l’ARS et au recrutement d’un 0,81 ETP de psychologue, le Réseau Santé Social Jeunes du Libournais a pu mettre en place 4 nouvelles permanences et renforcer 2 permanences déjà existantes.

Le nombre d’entretiens réalisés sur ces permanences en 2022 s’élève ainsi à 688. Malgré ce renforcement de psychologues, la demande est toujours aussi importante. Certaines permanences doivent, en effet, mettre en place des listes d’attente.

La journée s’est poursuivie avec le retour des professionnels de la jeunesse qui ont participé aux temps d’échanges de pratiques professionnelles. Ces derniers ont eu lieu sur 5 communes différentes. En Haute-Gironde, les professionnels se sont peu mobilisés et les temps d’échanges n’ont pu aller au-delà d’une séance. Les raisons : un manque de temps mais aussi une absence de besoin d’échanger sur ce sujet car les professionnels de la Haute-Gironde concernés disposent déjà d’un temps d’analyse de pratiques sur leur lieu de travail.

L’après-midi a été consacrée à la présentation de la rétrospective vidéo réalisée par les jeunes du lycée Max Linder qui revient sur l’ensemble des réalisations du projet. Cette rétrospective est ponctuée d’interviews des pilotes du projet, des professionnels ayant accueilli les groupes mais aussi des participants.

Enfin, la journée s’est terminée par la présentation de l’un des axes les plus conséquents du projet concernant le soutien collectif auprès des jeunes et des parents. Les jeunes ont pu profiter d’un atelier manga alors que les parents se sont essayés à la photographie.

Il y a eu 29 ateliers réalisés sur les deux territoires et 64 participants. Les ateliers dessins ont donné lieu à diverses planches de dessins rassemblées au sein d’un unique livre, la BD Regards Pluriels. Chaque participant est ainsi reparti avec un exemplaire de la BD Regards Pluriels.

Les photos réalisées par les parents sous format tryptique permettent de représenter le « avant, pendant et après COVID », elles ont été mises en oeuvre sous forme d’exposition. Cette-dernière pourra être proposée dans différents lieux sur la Haute-Gironde et le Libournais.

Dessinatrice ayant participé aux ateliers mangas : Delphine Nagatsuka

Photographe ayant participé aux ateliers photos : Mathieu Anglada

Quelles suites à donner au projet Regards Pluriels ?

Regards Pluriels est un projet financé sur une année par l’Agence Régionale de Santé Nouvelle-Aquitaine. Son objectif était d’identifier les impacts psychologiques de la crise sanitaire chez les jeunes mais aussi de développer leurs facteurs de résilience.

Déjà des réflexions sont en cours, en effet le projet a montré la nécessité de développer les soins psychiques auprès des jeunes. Il est donc important de faire connaitre les dispositifs d’accompagnement existant : psychologues libéraux, Point Accueil Santé Jeune de la Mission Locale Haute-Gironde, psychologues du Département, … Mais aussi d’étoffer l’offre en psychiatrie pour les plus démunis.

A cela, s’ajoute le déploiement de la promotion de la santé mentale auprès des jeunes qui est en lien étroit avec le développement des compétences psychosociales. Enfin, pour les professionnels, les formations en psychiatrie comme les Premiers Secours en Santé Mentale constitueront un levier dans l’accompagnement des jeunes en souffrance psychique.

Il est à noter que les constats identifiés sur l’ensemble de ce projet vont permettre de nourrir les réflexions du Contrat Local de Santé Haute-Gironde qui arrive à son terme en 2023. Les propositions pourront peut-être faire l’objet d’une nouvelle fiche action dans le cadre du Contrat Local de Santé Haute-Gironde 2ème génération.

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Evaluation du Contrat Local de Santé Haute-Gironde

Le Contrat Local de Santé (CLS) Haute-Gironde a été signé en mars 2018 pour une durée de 5 ans (2018-2023). Le CLS Haute-Gironde arrive au terme de son plan d’action en 2023 et doit donc procéder à son évaluation.

L’objectif de cette évaluation est de :

  • Rendre compte du processus d’élaboration et de mise en œuvre du CLS
  • Apprécier l’évolution des inégalités sociales et territoriales de santé
  • Identifier les impacts du CLS sur le partenariat, la coordination et les pratiques professionnelles

Fin 2022, les membres du comité de pilotage ont validé unanimement la poursuite du CLS Haute-Gironde par la rédaction d’un nouveau plan d’action sur les 5 prochaines années à venir. L’évaluation aura donc pour rôle de formuler des recommandations sur la mise en oeuvre du futur CLS.

Démarche d’évaluation du CLS Haute-Gironde

La démarche d’évaluation s’étalera sur tout le premier semestre 2023. Elle permettra d’évaluer le plan d’action et le processus du CLS. Ce dernier concerne tous les éléments structurants du CLS : animation, gourvenance, mobilisation des partenaires, communication … L’évaluation du CLS s’appuie sur plusieurs outils :

QUESTIONNAIRE
L’ensemble des partenaires a été destinataire du questionnaire d’évaluation. Composé d’une quarantaine de questions, il permet d’évaluer tous les apsects du CLS et obtenir un avis général de satisfaction des acteurs du territoire. Ces derniers ont jusqu’au 7 avril pour enregistrer leurs réponses.
ENTRETIEN
Cette approche plus qualitative permet de recueillir des réponses plus précises comparé au questionnaire (questions fermées). Il s’agit d’un véritable temps d’échange avec le ou les professionnels afin de recueillir leur avis sur le CLS de manière générale et leurs propositions d’actions. Une dizaine d’entretiens est prévue sur le courant du mois de mars et d’avril.
FICHE EVALUATION
Chaque porteur de projet a pour rôle d’évaluer l’action dont il est le pilote. Cette évaluation permet de rendre compte de la mise en oeuvre et de la pertinence de l’action. Toutes les fiches actions sont évaluées même celles qui n’ont pas démarré au cours du CLS première génération.

Les premiers éléments du bilan pourront être présentés dès la fin du premier semestre 2023. L’ensemble des partenaires pourront assister à la présentation du bilan lors de la plénière du Contrat Local de Santé.

Plénière du CLS : bilan et perspectives

Le mardi 27 juin 2023 aura lieu la plénière du Contrat Local de Santé Haute-Gironde : une journée consacrée à la présentation du bilan et à la construction du plan d’action du Contrat Local de Santé Haute-Gironde deuxième génération.

Tous les partenaires du CLS peuvent partciper à cette journée. Leur contribution est essentielle notamment lors des groupes de travail qui seront organisés l’après-midi. Ces derniers ont pour objectif de mettre à plat toutes les problématiques de santé recueillies et de questionner les partenaires sur les axes prioritaires à travailler.

L’inscription est dés à présent accessible à toute personne qui répondrait au questionnaire d’évaluation du CLS.

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1er forum Mom’En Famille Haute-Gironde

Le samedi 15 octobre 2022 a eu lieu le premier forum Mom’En Famille organisé dans le cadre du Contrat Local de Santé de la Haute-Gironde

Retour sur cet évenement à destination des familles du territoire.

Un projet né de la volonté des partenaires du CLS

La fiche action 12 du CLS Haute-Gironde concerne la création d’un forum de la parentalité sur le territoire de la Haute-Gironde. Après plusieurs temps d’échanges avec les partenaires, le forum Mom’En Famille est né.

Cet événement, porté en collaboration avec le Conseil Départemental de Gironde, s’adresse aux familles d’enfants de 0 à 7 ans vivant sur le territoire qui souhaitent passer un moment convivial et rencontrer des professionnels pour répondre à leurs interrogations de parents.

Un groupe plénière a été mis en place pour s’assurer de la bonne mise en oeuvre du forum. Ce groupe est à l’origine du projet, il a contribué à la rédaction du cahier des charges de Mom’En Famille. Chaque année, un groupe de travail plus restreint est formé pour organiser le forum, après détermination du lieu de l’événement.

Création d’un forum tournant en Haute-Gironde

L’objectif du forum est de proposer une manifestation annuelle sur le thème de la parentalité pour soutenir la fonction parentale mais aussi pour mettre en lumière l’offre de service local et départemental.

Ce forum propose à la fois des activités ludiques pour les enfants et des stands animés par des professionnels de santé pour répondre aux questions des parents.

Cet événement annuel sera organisé chaque année sur une communauté de communes différente afin de faire tourner le forum sur la Haute-Gironde.

Des outils au service des familles de la Haute-Gironde

Dans le cadre de ce groupe de travail, deux outils ont été créés à destination des familles mais aussi des professionnels de la Haute-Gironde.

Retrouvez-les en téléchargement ci-dessous 👇

Flyer sur les dispositifs et lieux d’accueil du jeune enfant
(crèches, LAEP, RPE, …)
Présentation des actions en direction des familles (ateliers enfants, groupes de parole, …)

Mom’En Famille du 15 octobre 2022

La première communauté de communes à inaugurer ce projet a été la communauté de communes de l’Estuaire. L’événement a eu lieu sur la commune de Braud et Saint Louis. Il a réuni plus de 20 professionnels et a attiré 56 familles différentes venues principalement de la communauté de communes organisatrice.

Les parents ont pu profiter des différentes animations proposées : parcours moteurs, contes, pistes vélos, baby yoga, massages, … Ils ont également pu assister à plusieurs conférences organisées spécialement pour eux (allaitement, alimentation, développement de l’enfant, …). Les parents pouvaient ensuite se déplacer parmi les nombreux stands présents pour rencontrer des professionnels de santé. Une garderie avait été mise en place permettant aux parents de profiter pleinement des stands professionnels et des conférences.

Enfin, un spectacle gratuit et ouvert aux plus âgés (12 ans et plus) était proposé le soir même à Saint-Ciers-sur-Gironde. L’humoriste a ainsi passé en revue tous les moments « délicats » de la vie de parents servi avec une bonne dose d’humour et d’auto-dérision.

Bref, une journée remplie de jeux, d’interrogations, de partage, d’humour destinée aux familles de la Haute-Gironde ! Fort de son succès, cet événement sera reconduit en 2023.

Rendez-vous l’année prochaine !

Crédits photos : Communauté de communes de l’Estuaire

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Organisation d’un transport vers le centre d’examen de santé

Dans le cadre du groupe de travail sur les personnes éloignées du soin, le CLS a organisé en juillet dernier, en partenariat avec la Caisse Primaire d’Assurance Maladie (CPAM) de Gironde, le Réseau Santé Social Haute-Gironde et la PASS du Centre Hospitalier de Haute-Gironde, un transport vers le centre d’examen de santé de Bordeaux.

Pourquoi un transport vers le centre d’examen santé ? Au centre d’examen, les personnes peuvent réaliser, en moins de 3 heures, un bilan de santé complet et personnalisé selon l’âge et le mode de vie. Ces examens sont entièrement pris en charge par l’Assurance Maladie. Cependant, ces rendez-vous n’étant pas obligatoires et les permanences étant situées sur la métropole bordelaise, peu de travailleurs de la Haute-Gironde choisissent de s’y rendre.

Les premiers à renoncer à ce bilan sont les personnes éloignées du soin c’est-à-dire le public cible de notre groupe de travail. L’objectif est de proposer un bilan de santé à ces personnes et de les ramener progressivement vers le soin en les sensibilisant à prendre soin de leur santé.

Mise en place d’un transport pout pallier les problématiques de mobilité. L’accès aux soins fait face à une problématique majeure : la mobilité des bénéficiaires. En effet, le public concerné est en majorité non véhiculé. Il est donc essentiel de pouvoir proposer un transport pour accompagner ces personnes. La CPAM de la Gironde finance ainsi des transports collectifs au départ de n’importe quelle ville du Département vers le centre d’examen de santé.

Les personnes bénéficiant de ces transports sont ciblées par les partenaires du CLS. Seules les personnes affiliées au régime général peuvent bénéficier de ce dispositif.

Organisation du premier transport sur la Haute-Gironde. Le premier transport vers le centre d’examen de santé a eu lieu le lundi 11 juillet 2022. Il a permis de transporter 6 personnes originaires de la Haute-Gironde. Les bilans de santé ont été réalisés le matin, le retour s’est fait en fin de matinée.

Un bilan est remis à chaque personne, cette-dernière a ensuite la possibilité de transmettre les résultats à son médecin traitant. Les partenaires du CLS se sont également engagés à faire du lien avec la personne et si besoin, de l’accompagner vers les professionnels de santé pouvant répondre aux orientations du bilan de santé.

Les partenaires renouvelleront l’opération dans les prochains mois.

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Demi-journée d’accueil des internes de Haute-Gironde

En mai dernier, le Contrat Local de Santé (CLS) de la Haute-Gironde organisait pour la première fois une matinée d’accueil des internes en médecine générale de la Haute-Gironde.

Ce projet a vu le jour dans le cadre du groupe de travail CLS sur l’attractivité médicale dont l’objectif est de lutter contre la désertification médicale. Les membres du groupe souhaitaient ainsi promouvoir le territoire auprès des futurs médecins (internes et remplaçants) afin de leur faire connaitre la dynamique en Haute-Gironde.

La rencontre avait lieu à la citadelle de Bourg-sur-Gironde, lieu de visite incontournable pour sa vue exceptionnelle sur la Dordogne.

La matinée a débuté par un pot d’accueil permettant aux internes de se retrouver ou d’apprendre à se connaitre. Des médecins généralistes étaient également présents ainsi qu’un représentant de chaque communauté de communes.

La matinée s’est poursuivie par un tour de table des personnes présentes puis par la présentation de la Haute-Gironde. L’office de tourisme est intervenu pour la partie touristique, la coordinatrice du Contrat Local de Santé Haute-Gironde a poursuivi sur la partie vie de famille et loisirs puis sur la partie démographie médicale. Le centre hospitalier de Blaye et de Libourne ont respectivement fait une présentation de leur établissement et coopérations possibles avec la médecine de ville.

La matinée s’est terminée par un repas convivial avec des produits locaux (vin, agneau, asperges, …).

Tous les internes ont reçu un guide intitulé « S’installer en Haute-Gironde » qui reprend les éléments présentés à l’oral ainsi que les contacts des personnes référentes sur chaque communauté de communes et un référentiel des locaux disponibles à ce jour sur la Haute-Gironde.

Les internes ont apprécié la journée : 100% des internes recommanderaient cet événement à un co-interne. Plus de la moitié a indiqué être intéressée pour s’installer sur la Haute-Gironde suite à cette rencontre.

« J’ai apprécié la volonté de nous accueillir, de nous présenter la région et l’offre de soin en général. C’est très agréable de se sentir accueilli » (issu d’un questionnaire de satisfaction)

Cette rencontre a également permis d’en apprendre davantage sur leurs attentes en termes de pratique professionnelle, d’installation, de stages, …

La réussite de cette première édition valide la pertinence de l’action et incite à son renouvellement. Une présentation est ainsi prévue tous les 6 mois, dès l’arrivée de nouveaux stagiaires sur le territoire.

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Bilan des actions financées par le CLS

Le Contrat Local de Santé Haute-Gironde est financé par les 4 communautés de communes de la Haute-Gironde ainsi que l’ARS Nouvelle-Aquitaine. Ce budget permet de financer le poste de la coordinatrice du CLS ainsi que ses frais annexes.

En 2021, les présidents des communautés de communes ont souhaité utiliser une partie de ce budget pour aider à mettre en place certains projets issus des actions du Contrat Local de Santé.

Ce fonctionnement est inédit en Gironde. Il permet la concrétisation d’actions nécessitant un petit budget, souvent difficile à obtenir dans le cadre de campagnes de financements externes.

Bilan des actions 2021

Deux projets ont pu voir le jour en 2021 :

  • Transports de victimes de violences intrafamiliales à destination des unités médico-judiciaires de Bordeaux et Libourne (voir l’article)
  • Rencontres du GCS Santé Mentale : sensibilisation à la psychiatrie auprès des professionnels sociaux du territoire (voir l’article)

Ces deux projets ont pu être reconduits en 2022. Ils seront néanmoins réajustés tant au niveau financier qu’organisationnel afin d’améliorer cette offre auprès des bénéficiaires et des professionnels.

De nouveaux projets en 2022

Pour cette année, quatre nouveaux projets viennent s’ajouter aux projets 2021 reconduits :

  • Demi-journée d’accueil des internes de médecine : cette demi-journée a pour objectif de présenter le territoire de la Haute-Gironde aux nouveaux stagiaires à la fois au niveau des structures sanitaires et sociales mais aussi au niveau de la vie touristique, culturel et des loisirs. Un document « S’installer en Haute-Gironde » a été créé dans ce contexte, il sera distribué à tout professionnel qui souhaite s’installer sur ce territoire.
  • Consultations psychologiques pour les victimes de violences intrafamiliales (voir l’article)
  • Forum Mom’En Famille de Haute-Gironde : depuis 2022, le territoire organise un forum à destination des parents d’enfants de 0 à 6 ans pour proposer des activités aux enfants mais également des stands de professionnels ou associations pour informer les parents. Chaque année le forum aura lieu sur une communauté de communes différente.
  • Projet CEPA(h)GES : ce projet concerne la réduction de l’utilisation de pesticides dans les pratiques viticoles (voir l’article). Ce financement permet de recruter un poste de conseiller viticole pour coordonner et mettre en œuvre le plan d’actions.

Les membres réfléchissent à la possibilité de pérenniser ce financement particulier sur les prochaines années du CLS.

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Soutien individuel psychologique pour les victimes de violences intrafamiliales

La Haute-Gironde est un territoire régulièrement touché par le fléau des violences intrafamiliales. Les violences engendrées, qu’elles soient physiques et/ou verbales, ont un impact psychologique sur la victime. En effet, la nécessité de soins psychiques pour ces personnes n’est plus à démontrer.

A l’heure actuelle, la Haute-Gironde ne dispose pas de permanences dédiées à la prise en charge psychologique des victimes. Sans moyen financier pour accéder à une psychothérapie en libéral et en l’absence de solution de mobilité, il est impossible pour les victimes de bénéficier de soins psychiques. C’est alors la double peine pour ces personnes qui ont subi des violences et qui ne peuvent se reconstruire à cause d’un manque d’offre sur le territoire.

Grâce au co-financement des communautés de commune de la Haute-Gironde, le Contrat Local de Santé a souhaité s’investir auprès de ces personnes en finançant des consultations psychologiques pour toute victime de violences intrafamiliales. Des partenariats ont ainsi été créés avec les psychologues libéraux du territoire.

Le conventionnement avec les psychologues libéraux

Un courrier a été adressé aux 30 psychologues du territoire afin de les solliciter pour participer à ce projet. 12 psychologues ont répondu à l’appel en signant la convention de partenariat. Cette dernière impose aux psychologues de proposer un rendez-vous dans les 21 jours suivant la demande. En contrepartie, l’association s’engage à rémunérer le psychologue à hauteur du tarif qu’il pratique en libéral.

Les professionnels recrutés ont des profils variés : spécialisation en thérapie familiale, formation à la sexualité, thérapies ICV et EMDR (prise en charge des traumatismes), praticien de la relation d’aide, praticien de l’hypnose, …

Comment se fait la demande ?

Tout professionnel identifié comme personne orienteur du dispositif peut réaliser une demande auprès du Contrat Local de Santé de la Haute-Gironde. L’orientation se fait via une fiche navette qui permet de recueillir les principaux éléments de la demande (nom du bénéficiaire, numéro de téléphone, motifs de la demande, suivi par l’intervenant social en gendarmerie).

Il n’y a pas d’évaluation sociale réalisée, le professionnel doit juger par lui-même de la pertinence de prise en charge en fonction de la précarité de la situation – même si la notion de précarité reste encore subjective.

Le psychologue est désigné exclusivement par le futur bénéficiaire. La coordinatrice du CLS prend alors contact avec le professionnel afin de confirmer la possibilité de rendez-vous. Elle fait ensuite le lien avec le professionnel orienteur.

Il n’y a pas de nombre de séances identifié. Néanmoins, la prise en charge globale ne peut excéder 600 euros. Il revient ensuite au psychologue d’adapter le nombre de séances en fonction des besoins de la personne.

Un réseau de psychologue en construction

La mise en œuvre du projet a permis aux psychologues de se rencontrer et d’échanger sur le sujet des violences intrafamiliales. De cette rencontre a émergé le besoin de faire du lien entre psychologues libéraux et de maintenir ces temps d’échanges en tant que groupe de supervision.

Ce réseau est essentiel pour les partenaires de la Haute-Gironde car il permet de travailler en cohérence sur le territoire et d’orienter au mieux les victimes.

Enfants témoins, enfants victimes

Des demandes ont déjà été faites, elles concernaient des femmes mais aussi leurs enfants qui ont été témoins de ces violences. En effet, selon un décret paru en novembre 2021, les enfants exposés aux violences intrafamiliales sont désormais considérés comme victimes et non plus comme seuls témoins des faits.