Le Contrat Local de Santé de Haute-Gironde et Grand Cubzaguais Communauté de Communes vous invitent au temps fort sur les violences intrafamiliales le :
Vendredi 22 novembre 2024
A partir de 18h – Salle du Champ de Foire à Saint-André-de-Cubzac (33240)
Entrée gratuite avec contribution libre.
PROGRAMME :
18h : Découverte des stands de nos partenaires : le Palais des Louves, APAFED, Rêv’Elles, Unité Médico-Judiciaire du Centre Hospitalier de Libourne, Vict’Aid et le Réseau Périnatalité Nouvelle-Aquitaine.
18h30 : Théâtre débat avec la participation du Collectif Féministe Humaniste du lycée Philippe Cousteau de Saint-André-de-Cubzac, animé par Madame Chevallier et Madame Charles.
19h30 : Chorale avec Croches en Chœur (20mn) et Chœur des 3 Rives (45mn), les 2 dirigés par Gérard PRUVOST, pour proposer un moment convivial afin de clôturer cette soirée.
Violences Intrafamiliales : parlons-en !
Le Contrat Local de Santé de la Haute-Gironde est un dispositif financé par les communautés de communes de Haute-Gironde et l’Agence Régionale de Santé pour répondre aux problématiques de santé locales. Le Contrat Local de Santé a fait de la lutte contre les violences intrafamiliales un axe majeur de son plan d’actions. Il organise chaque année, en partenariat avec les acteurs locaux, des temps forts pour sensibiliser le grand public au phénomène des violences intrafamiliales.
Toute personne, quel que soit son âge, peut être victime de violences intrafamiliales au cours de sa vie. Des dispositifs existent pour se faire aider et accompagner : retrouvez-les en cliquant ici.
L’année dernière, Promotion Santé Nouvelle-Aquitaine (ex-IREPS) a contacté la coordinatrice du Contrat Local de Santé de la Haute-Gironde pour intervenir dans une vidéo promotionnelle des Contrat Locaux de Santé en Nouvelle-Aquitaine.
Cette vidéo a permis d’interroger l’ARS, la Région, des coordinateurs CLS et des partenaires sur leur vision des Contrat Locaux de Santé. Les récits permettent de mettre en avant l’intérêt des CLS sur les territoires, le dialogue instauré entre état et collectivité sur les questions de santé ainsi que sa force de travail auprès des partenaires d’un territoire.
En Haute-Gironde, la vice-présidente élue au sociale de la communauté de communes de Blaye a également été interrogée pour apporter son avis d’élu à la présence d’un CLS sur les territoires.
En tant que coordinatrice, je suis heureuse d’avoir contribuée à cette vidéo mais surtout de disposer d’un nouvel outil qui met en avant le dispositif ainsi que le travail conséquent des coordinatrices dans l’animation territorial !
Cette vidéo est à retrouver sur Youtube, Blog Santé et Territoire, LinkedIn, Facebook et le site Internet de Promotion Santé Nouvelle Aquitaine. Elle est utilisable par tous les acteurs dans le cadre de leur réunion, séminaire, et autres évènements.
Le Contrat Local de Santé de la Haute-Gironde organise le mercredi 9 octobre 2024à 20h30 un seul en scène intitulé « Déraisonnable » au Vox de Saint-Christoly-de-Blaye. L’entrée est gratuite, sans réservation et le spectacle s’adresse aux personnes de 13 ans et plus.
Ecrit pas Denis Lachaud et mis en scène par Catherine Schaub, ce seul en scène avec Florence Cabaret brise les tabous de la bipolarité avec une étonnante et jubilatoire lucidité.
Un soir, alors qu’elle joue Marie Tudor, Florence disparait. La police la retrouve au bout de 48 heures : elle est devenue Marie Tudor dans les rues de Paris ! Commence alors un long parcours pour cette comédienne qui ne met plus de frontières entre le JE et le JEU.
Florence Cabaret incarne avec espièglerie, les personnages qui ont joué un rôle important dans sa vie, figures de théâtre mais aussi parents et psychiatres. Chemin faisant, elle s’incarne aussi elle-même dans un périple étourdissant. Car quand on souffre d’un trouble bipolaire, être un double de soi-même sur la scène du théâtre, c’est assez vertigineux.
Ce spectacle s’inscrit dans le cadre des Semaines d’Information sur la Santé Mentale (SISM), organisées en partenariat avec le Contrat Local de Santé de la Haute-Gironde. Il s’intègre dans un programme d’actions locales et départementales et bénéficie d’un soutien financier de l’Agence Régionale de Santé Nouvelle-Aquitaine. Les SISM sont l’occasion d’échanger autour des questions de santé mentale partout en France, du 7 au 20 octobre 2024. Elles visent à sensibiliser le grand public à la thématique, à déstigmatiser et à faire connaitre les ressources locales.
Un bord de scène est prévu après le spectacle. Il sera animé par l’Unafam : Union nationale de familles et amis de personnes malades et/ou handicapées psychiques ; Argos 2001 : association nationale au service des patients et des proches de personnes touchées par un trouble bipolaire et le Centre Hospitalier de Libourne.
Mercredi 9 octobre 2024 à 20h30 (1h + bord de scène d’environ 30 minutes)
Vox de Saint-Christoly-de-Blaye
Entrée libre et gratuite dans la limite des places disponibles.
Le mardi 2 avril 2024, les signataires du Contrat Local de Santé de la Haute-Gironde 2024-2029 se sont réunis pour procéder à la signature officielle de ce nouveau contrat.
La signature a eu lieu à Blaye dans les locaux du Centre Hospitalier de la Haute-Gironde, signataire mais aussi partenaire récurrent du CLS Haute-Gironde. Tous les partenaires étaient présents pour assister à la présentation de ce nouveau contrat.
Les signataires du Contrat Local de Santé Haute-Gironde 2024-2029
La coordinatrice a ainsi rappelé les différents axes et objectifs de travail qui vont composer ce Contrat Local de Santé pendant 5 ans. Le plan d’action est quant à lui en cours d’écriture puisque les groupes de travail sur la rédaction des fiches action ont été lancés sur le deuxième trimestre 2024.
La matinée s’est terminée par un moment convivial pour poursuivre les échanges informels avec tous les signataires présents.
Cette signature montre la poursuite mais aussi l’engagement des acteurs dans la réponse aux besoins des habitants sur les questions de santé. Nous espérons que nos actions sur l’accès aux soins, les conduites à risques, le soutien à la santé mentale, la sensibilisation à la santé environnementale et bien d’autres pourront se développer concrètement grâce à la rédaction du plan d’action prévu pour cette année.
Alors c’est parti pour 5 années de travail avec les partenaires du territoire 💪
Retrouvez la présentation du temps fort sur les violences intrafamiliales en cliquant ici.
Le vendredi 10 novembre 2023, le Contrat Local de Santé de la Haute-Gironde et la communauté de communes de l’Estuaire ont organisé un événement autour des violences intrafamiliales qui a réuni plus d’une centaine de participants.
La salle des fêtes de Saint-Ciers-sur-Gironde a ouvert ses portes à 14h pour les professionnels du secteur. Des stands avaient été installés dans la salle des fêtes tenus par plusieurs structures qui oeuvrent dans la lutte et la prise en charge des violences intrafamiliales sur le territoire : Vict’Aid, l’ARPE, l’association Rêv’Elles, le Réseau Périnatalité de Nouvelle-Aquitaine et l’Unité Médico-Judiciaire de proximité de Libourne.
Le boxing club de St Ciers sur Gironde est également intervenu pour faire une démonstration de self défense. De nombreux professionnels se sont prêtés à l’exercice et ont apprécié l’intervention de l’association.
Crédit photo : Communauté de communes de l’Estuaire
Les professionnels ont ensuite pu assister à une table-ronde sur la question des auteurs de violences intrafamiliales. 10 intervenants ont ainsi pu aborder la question du profil des auteurs de violences conjugales et sexuelles, de leur accompagnement et du rôle de la justice. Ce débat animé par Mélissa Mathé, coordinatrice du Contrat Local de Santé de la Haute-Gironde et Sylvie Martin, directrice générale des services de la Communauté de Communes de l’Estuaire a permis de questionner les intervenants sur le profil des auteurs de violences.
Crédit photo : Communauté de communes de l’Estuaire
Crédit photo : Communauté de communes de l’Estuaire
Nous avons ainsi appris que les femmes peuvent également être auteures de violence, souvent dans le cadre de violences sexuelles sur mineurs, que les histoires d’incestes sont encore trop tu sur notre territoire, que la majorité des auteurs ont souvent des traits de personnalité qui se rejoignent mais pas de profil psychiatrique défini (seulement 5% des suivis), qu’il manque des lieux d’hébergement pour les auteurs, que ces auteurs ont parfois été victimes eux-mêmes de violences physiques, sexuelles étant plus jeunes ou encore que la justice peut se révéler une arme efficace pour faire cesser tous comportements de violence au sein des familles.
Les interventions étaient de qualité et ont permis aux professionnels présents de mieux comprendre le fonctionnement des auteurs. L’objectif de cette rencontre était de faire prendre conscience aux professionnels que la lutte contre les violences concerne le soutien aux victimes mais aussi la prise en charge des auteurs pour éviter les récidives.
Dans un deuxième temps, la soirée a permis de sensibiliser le grand public à la question des violences intrafamiliales grâce à la diffusion du film « L’amour et les forêts » de Valérie Donzelli qui raconte l’histoire d’une femme cultivée et indépendante financièrement qui tombe petit à petit sous l’emprise de son mari violent.
Il y a eu beaucoup de visages émus dans la salle à la fin de la projection. Puis Charlotte Wagnon, psychologue au Centre Hospitalier de Blaye, et Clarisse Lavergne, Intervenante Sociale en Gendarmerie de Vict’Aid, ont pris la parole pour interroger les spectateurs sur leurs ressentis et échanger avec eux sur quelques idées reçues autour des violences intrafamiliales. Dans l’assemblée, on a retrouvé des professionnels, du grand public mais aussi des femmes victimes de violences.
La journée s’est terminée par un moment convivial pour échanger sur ce sujet pesant mais pourtant essentiel à aborder. La lutte contre les violences intrafamiliales se poursuit et d’autres événements sont prévus dès l’année prochaine.
Découvrez nos outils pour lutter contre les violences intrafamiliales : cliquer ici.
Le Contrat Local de Santé de Haute-Gironde et la communauté de communes de l’Estuaire vous invitent au temps fort sur les violences intrafamiliales le :
Vendredi 10 novembre 2023
A partir de 14h – Salle des fêtes et cinéma de Saint-Ciers-sur-Gironde (33820)
PROGRAMME :
14h à 15h : Accueil des professionnels, stands d’informations, démonstration de self-défense et découverte de l’exposition Maux et Mots de femmes, Salle des fêtes (réservé aux professionnels / partenaires du CLS)
15h à 17h : Table-ronde « Les auteurs de violences intrafamiliales, et si on en parlait ? » animée par Mélissa Mathé et Sylvie Martin, Salle de Cinéma (réservé aux professionnels / partenaires du CLS)
18h à 19h : Accueil du grand public, stands d’informations, démonstration de self-défense et découverte de l’exposition Maux et Mots de femmes, Salle des fêtes
19h à 21h : Ciné-débat autour du film « L’amour et les forêts » (2023) de Valérie Donzelli, animé par Clarisse Lavergne et Charlotte Wagnon, Salle de Cinéma
21h : Cocktail et vente/dédicace de livre avec la librairie de Blaye, Salle de Cinéma
Dans la lutte contre les violences intrafamiliales, il est logique et essentiel de s’attarder en premier lieu sur l’accompagnement des victimes. Ces dernières ont en effet subi pendant plusieurs années des sévices physiques et psychologiques qu’il est important de prendre en charge pour permettre à ces personnes de se reconstruire. Néanmoins dans cette lutte, il est également indispensable de s’intéresser aux auteurs de violences. L’approche de ce public permet de comprendre les mécanismes conduisant ces personnes à passer à l’acte et donc d’identifier les accompagnements possibles pour éviter les récidives et protéger les victimes.
Pour aborder cette question, nous avons choisi d’inviter lors de notre table-ronde différentes structures qui œuvrent dans la prise en charge des auteurs de violences :
Centre de Prise en charge des Auteurs de violence (CPCA)
Centre Ressource pour les Intervenants auprès des Auteurs de Violences Sexuelles (ERIOS-CRIAVS)
Unité Médico-Psychologique Judiciaire (UMPJ)
Service Pénitentiaire d’Insertion et de Probation (SPIP)
Compagnie de Gendarmerie de Blaye
Tribunal de Libourne
Vict’Aid
Chaque structure aura l’occasion de se présenter lors d’un tour de table puis de répondre à nos questions sur l’accompagnement et le profil des auteurs : Quelles sont les actions de prévention que nous pouvons mettre en place pour éviter les situations de violences dans la sphère familiale ? Existe-il un profil type chez les auteurs ? Que propose la justice pour ces auteurs ? Quel accompagnement pour les auteurs d’inceste ? …
Suite à cette table-ronde, nous ouvrirons nos portes au grand public et nous vous inviterons à participer à un ciné-débat autour du film « L’amour et les forêts » (2023) de Valérie Donzelli. Ce film raconte l’histoire d’une femme cultivée et indépendante financièrement qui tombe petit à petit sous l’emprise de son mari violent. Le débat sera animé par Vict’Aid et le Centre Hospitalier de Blaye.
ENTREE LIBRE ET GRATUITE SUR L’ENSEMBLE DE LA JOURNEE
Dans le cadre des Semaines d’Informations en Santé Mentale, le Contrat Local de Santé de la Haute-Gironde a organisé une soirée théâtre d’improvisation à Saint-Christoly-de-Blaye qui a réuni plus de 60 spectateurs.
Comédiens et professionnels de santé se sont mêlés le temps d’une soirée pour parler santé mentale et surtout pour tordre le cou à toutes les idées reçues qu’on peut entendre à ce sujet.
Le spectacle intitulé « Plus on est de fous, plus on rit » a été interprété par la compagnie Comme l’Animal. Cette dernière a ainsi pu improviser des saynètes autour de l’addiction, de la schizophrénie, du psychotraumatisme, du suicide et de la dépression. Ces saynètes ont ensuite été décortiquées par l’oeil expert de professionnels de santé : Estelle Dargent, infirmière coordinatrice en psychiatrie et Alexandra Robin, psychologue libérale.
La soirée a mobilisé plus de 60 participants, petits et grands, qui ont rit, qui se sont émus, qui ont appris et bien plus encore.
Un temps convivial a été proposé à la fin de cette rencontre pour permettre au public d’échanger avec les professionnels de santé mais aussi les comédiens.
Le 8 septembre dernier, les 4 communautés de communes de Haute-Gironde se sont réunies en présence de l’ADEME (Agence de la Transition Energétique) et de la MSA (Mutualité Sociale Agricole) pour signer une convention de coopération pour l’étude de la qualité de l’air dans les crèches publiques de Haute-Gironde.
Crédit photo : Philippe Rucelle
Mise en place d’une coopération à l’échelle de la Haute-Gironde
Début 2021, un groupe de travail composé des communautés de communes de la Haute-Gironde, de la Protection Maternelle Infantile (PMI) du Département, de l’IREPS et de la maternité du Centre Hospitalier de Blaye se mettait en place. Les premiers échanges ont permis de réaliser un état des lieux des pratiques liées à l’exposition des facteurs environnementaux néfastes à la santé. Bien que ce premier travail ait mis à jour une pratique avancée pour certaines collectivités, une disparité existe malgré tout ; et une insatisfaction perdure sur les résultats attendus via les labellisations privées du marché.
À la suite de ces réflexions, le groupe de travail a souhaité développer un projet commun à l’échelle de la Haute-Gironde qui puisse réellement répondre aux attentes du terrain en termes d’accompagnement, de formation et d’échanges de pratiques.
Porté par le Contrat Locale de Santé, le projet consiste en la réalisation d’une étude de la qualité de l’air et le développement d’un label à l’échelle de la Haute-Gironde. Ce projet, financé par l’ADEME, la MSA et les 4 communautés de communes sur 2 ans, répond ainsi aux objectifs que s’est fixé le Contrat Local de Santé à savoir :
Limiter l’exposition aux facteurs environnementaux néfastes à la santé (cosmétiques, produits d’entretien, perturbateur endocrinien, fournitures…).
Améliorer la qualité de l’air intérieur dans les structures petite enfance.
Sensibiliser les élus et les techniciens.
Introduire de nouvelles pratiques dans les structures d’accueil du jeune enfant.
Evaluation de la qualité de l’air
Des capteurs connectés vont permettre de mesurer les principaux indicateurs de l’air : température, humidité, pression atmosphérique, dioxyde de carbone, particules fines, … Une campagne de mesure composée de capteurs spécifiques aux Composés Organiques Volatils (COV) sera mise en place pour analyser de manière fine les différents COV présents dans l’établissement (formaldéhyde, benzène, …). Enfin, des campagnes de mesure de plastifiants (phtalates, bisphénol, …) et de pesticides (folpel, pyriméthanil, lindane, …) – en lien avec le projet Cépahges du CLS – seront organisées au sein des structures participantes.
Cette évaluation prévue fin 2023/début 2024 permettra d’identifier les facteurs de risques et définir les bonnes pratiques. Les professionnels disposeront d’une année complète pour mettre en place les recommandations formulées. Une nouvelle évaluation sera réalisée un an plus tard à la même période afin d’identifier les effets du plan d’action.
L’évaluation et l’accompagnement des équipes seront menés par Céline Issen (Mon Eco Logis), consultante en santé environnementale.
Les prochaines étapes ?
Les membres du projet souhaitent étendre ce travail en créant un label d’amélioration de la qualité de l’air dans les lieux d’accueil du jeune enfant. La construction de ce label a pour objectif d’harmoniser les pratiques dans les lieux d’accueil du jeune enfant. Ce label serait gratuit et pourrait être proposé à toute autre structure d’accueil du territoire type école maternelle, Maison d’Assistantes Maternelles, …
Le bilan du projet Regards Pluriels a été présenté le jeudi 30 mars 2023 à Saint-Germain-de-la-Rivière devant plus d’une cinquantaine de participants. La journée a été riche d’échanges et de propositions, elle permet de clotûrer ce projet portée par le Réseau Santé Social Jeunes du Libournais en partenariat avec le Contrat Local de Santé Haute-Gironde.
Retour sur cette journée bilan dédiée à la santé mentale des jeunes !
Qu’est-ce que le projet Regards Pluriels ?
Le projet Regards Pluriels est né suite à la réponse à l’Appel à Manifestation d’Intérêt (AMI) de l’ARS Nouvelle Aquitaine dédié au développement de la prévention auprès des publics les plus fragiles impactés par la crise sanitaire.
Ce projet s’est développé sur le territoire du Grand Libournais et de la Haute-Gironde, qui correspond au territoire d’intervention de la psychiatrie de secteur (service Garderose du Centre Hospitalier de Libourne).
Nous avons choisi d’orienter notre action auprès des publics jeunes (11-25 ans) et de travailler sur les impacts psychologiques liés à l’épidémie de COVID19. Pour cela, nous avons réfléchi à plusieurs modalités d’actions à réaliser auprès des jeunes, des parents et des professionnels sur ces deux territoires :
Renforcement des actions de soutien individuel sur le territoire du Grand Libournais
Développement du soutien et des échanges collectifs
Espaces d’échange de pratiques professionnelles
Rétrospective vidéo du projet Regards Pluriels
Organisation de l’événement de clôture « Regards Pluriels : bilan et perspectives »
La journée « Regards Pluriels : bilan et perspectives » a permis de mettre en lumière l’ensemble des réalisations faites dans le cadre de ce projet.
Les partenaires du Libournais et de la Haute-Gironde sont venus nombreux pour assister au bilan du projet Regards Pluriels qui s’est tenu le jeudi 30 mars 2023 à Saint-Germain-de-la-Rivière.
La matinée a été consacrée au bilan des permanences psychologiques mises en place par le Réseau Santé Social Jeunes du Libounais dans le cadre du soutien individuel auprès des jeunes. La table ronde a permis de mettre en lumière le besoin de soutien psychologique indéniable pour ce public, dont l’état de santé mental s’est dégradé avec la crise sanitaire. Grâce au financement de l’ARS et au recrutement d’un 0,81 ETP de psychologue, le Réseau Santé Social Jeunes du Libournais a pu mettre en place 4 nouvelles permanences et renforcer 2 permanences déjà existantes.
Le nombre d’entretiens réalisés sur ces permanences en 2022 s’élève ainsi à 688. Malgré ce renforcement de psychologues, la demande est toujours aussi importante. Certaines permanences doivent, en effet, mettre en place des listes d’attente.
La journée s’est poursuivie avec le retour des professionnels de la jeunesse qui ont participé aux temps d’échanges de pratiques professionnelles. Ces derniers ont eu lieu sur 5 communes différentes. En Haute-Gironde, les professionnels se sont peu mobilisés et les temps d’échanges n’ont pu aller au-delà d’une séance. Les raisons : un manque de temps mais aussi une absence de besoin d’échanger sur ce sujet car les professionnels de la Haute-Gironde concernés disposent déjà d’un temps d’analyse de pratiques sur leur lieu de travail.
L’après-midi a été consacrée à la présentation de la rétrospective vidéo réalisée par les jeunes du lycée Max Linder qui revient sur l’ensemble des réalisations du projet. Cette rétrospective est ponctuée d’interviews des pilotes du projet, des professionnels ayant accueilli les groupes mais aussi des participants.
Enfin, la journée s’est terminée par la présentation de l’un des axes les plus conséquents du projet concernant le soutien collectif auprès des jeunes et des parents. Les jeunes ont pu profiter d’un atelier manga alors que les parents se sont essayés à la photographie.
Il y a eu 29 ateliers réalisés sur les deux territoires et 64 participants. Les ateliers dessins ont donné lieu à diverses planches de dessins rassemblées au sein d’un unique livre, la BD Regards Pluriels. Chaque participant est ainsi reparti avec un exemplaire de la BD Regards Pluriels.
Les photos réalisées par les parents sous format tryptique permettent de représenter le « avant, pendant et après COVID », elles ont été mises en oeuvre sous forme d’exposition. Cette-dernière pourra être proposée dans différents lieux sur la Haute-Gironde et le Libournais.
Photographe ayant participé aux ateliers photos : Mathieu Anglada
Quelles suites à donner au projet Regards Pluriels ?
Regards Pluriels est un projet financé sur une année par l’Agence Régionale de Santé Nouvelle-Aquitaine. Son objectif était d’identifier les impacts psychologiques de la crise sanitaire chez les jeunes mais aussi de développer leurs facteurs de résilience.
Déjà des réflexions sont en cours, en effet le projet a montré la nécessité de développer les soins psychiques auprès des jeunes. Il est donc important de faire connaitre les dispositifs d’accompagnement existant : psychologues libéraux, Point Accueil Santé Jeune de la Mission Locale Haute-Gironde, psychologues du Département, … Mais aussi d’étoffer l’offre en psychiatrie pour les plus démunis.
A cela, s’ajoute le déploiement de la promotion de la santé mentale auprès des jeunes qui est en lien étroit avec le développement des compétences psychosociales. Enfin, pour les professionnels, les formations en psychiatrie comme les Premiers Secours en Santé Mentale constitueront un levier dans l’accompagnement des jeunes en souffrance psychique.
Il est à noter que les constats identifiés sur l’ensemble de ce projet vont permettre de nourrir les réflexions du Contrat Local de Santé Haute-Gironde qui arrive à son terme en 2023. Les propositions pourront peut-être faire l’objet d’une nouvelle fiche action dans le cadre du Contrat Local de Santé Haute-Gironde 2ème génération.
Le Contrat Local de Santé (CLS) Haute-Gironde a été signé en mars 2018 pour une durée de 5 ans (2018-2023). Le CLS Haute-Gironde arrive au terme de son plan d’action en 2023 et doit donc procéder à son évaluation.
L’objectif de cette évaluation est de :
Rendre compte du processus d’élaboration et de mise en œuvre du CLS
Apprécier l’évolution des inégalités sociales et territoriales de santé
Identifier les impacts du CLS sur le partenariat, la coordination et les pratiques professionnelles
Fin 2022, les membres du comité de pilotage ont validé unanimement la poursuite du CLSHaute-Gironde par la rédaction d’un nouveau plan d’action sur les 5 prochaines années à venir. L’évaluation aura donc pour rôle de formuler des recommandations sur la mise en oeuvre du futur CLS.
Démarche d’évaluation du CLS Haute-Gironde
La démarche d’évaluation s’étalera sur tout le premier semestre 2023. Elle permettra d’évaluer le plan d’action et le processus du CLS. Ce dernier concerne tous les éléments structurants du CLS : animation, gourvenance, mobilisation des partenaires, communication … L’évaluation du CLS s’appuie sur plusieurs outils :
QUESTIONNAIRE L’ensemble des partenaires a été destinataire du questionnaire d’évaluation. Composé d’une quarantaine de questions, il permet d’évaluer tous les apsects du CLS et obtenir un avis général de satisfaction des acteurs du territoire. Ces derniers ont jusqu’au 7 avril pour enregistrer leurs réponses.
ENTRETIEN Cette approche plus qualitative permet de recueillir des réponses plus précises comparé au questionnaire (questions fermées). Il s’agit d’un véritable temps d’échange avec le ou les professionnels afin de recueillir leur avis sur le CLS de manière générale et leurs propositions d’actions. Une dizaine d’entretiens est prévue sur le courant du mois de mars et d’avril.
FICHE EVALUATION Chaque porteur de projet a pour rôle d’évaluer l’action dont il est le pilote. Cette évaluation permet de rendre compte de la mise en oeuvre et de la pertinence de l’action. Toutes les fiches actions sont évaluées même celles qui n’ont pas démarré au cours du CLS première génération.
Les premiers éléments du bilan pourront être présentés dès la fin du premier semestre 2023. L’ensemble des partenaires pourront assister à la présentation du bilan lors de la plénière du Contrat Local de Santé.
Plénière du CLS : bilan et perspectives
Le mardi 27 juin 2023 aura lieu la plénière du Contrat Local de Santé Haute-Gironde : une journée consacrée à la présentation du bilan et à la construction du plan d’action du Contrat Local de Santé Haute-Gironde deuxième génération.
Tous les partenaires du CLS peuvent partciper à cette journée. Leur contribution est essentielle notamment lors des groupes de travail qui seront organisés l’après-midi. Ces derniers ont pour objectif de mettre à plat toutes les problématiques de santé recueillies et de questionner les partenaires sur les axes prioritaires à travailler.
L’inscription est dés à présent accessible à toute personne qui répondrait au questionnaire d’évaluation du CLS.